Et voilà le téléphone est raccroché avec cette mauvaise impression de n’avoir rien pu faire. Quelques mots. Mais ces mots ça ne fait pas le travail à faire, ça ne remplit pas les jours de rires et de conversations. Ce sont juste des mots éphémères qui s’accrochent à un bout de fil, raccomodent comme ils peuvent cette déchirure de la distance. A chaque point le cœur bat un peu plus lourd. A chaque point l’émotion se fait plus pesante. A chaque point un mal être de ne pas être là bas à porter ces douleurs avec eux. Un mal être inevitable, celui de vivre.